Une incursion dans l’univers des abeilles sauvages, aux modes de vie étonnamment divers. Un documentaire de Jean Hart, considéré comme le meilleur réalisateur animalier allemand.
On connaît bien les abeilles à miel domestiques et leurs colonies très hiérarchisées, mais leurs cousines sauvages sont moins familières. Elles sont pourtant d’une diversité étonnante, tant dans leur apparence que leur comportement. Géantes de trois centimètres ou naines d’un millimètre, elles déploient beaucoup d’efforts dans le soin à leur progéniture, jusqu'à parcourir des centaines de kilomètres en vol groupé pour fournir nectar et pollen aux larves. Certaines sous-espèces laissent d’autres animaux travailler pour elles avant de s’emparer des fruits de leur labeur – ou même de les tuer. À travers des images rares, on découvre aussi leurs grandes facultés d'adaptation. Un film de Jean Hart, considéré comme le meilleur réalisateur animalier allemand.
Le Centre national de la propriété forestière (CNPF) a édité en 2020 un livret intitulé « Insectes pollinisateurs et forêt, une histoire d’amour … » à destination des forestiers privés afin d'inciter ces derniers à (mieux) prendre en compte ces insectes dans la gestion sylvicole.
Trois bannières de présentation succincte du PNA (format kakémono), reprenant les visuels du site internet, sont utilisables pour votre communication. Cette première bannière présente les insectes pollinisateurs.
Cumulée a une synthèse de données historiques, l'enquête ayant permis d’identifier 10263 bourdons, a synthétisé 5150 données échelonnées de 1897 à 2015, sur plus d’un tiers des communes bas-normandes. La Basse-Normandie est ainsi l’une des régions françaises disposant d’une des meilleures couvertures de prospection.
Ce résultat est à mettre en lien avec le formidable réseau d’observateurs motives qui ont arpenté les communes bas-normandes durant 3 années. 57 naturalistes se sont ainsi ajoutés durant l’enquête aux 38 observateurs historiques, démontrant qu’une démarche de science participative pouvait également s’appliquer à des groupes aussi complexes que les bourdons. 22 espèces font l’objet d’observations postérieures à 2000, 3 auraient disparu sur la seconde moitié du 20e siècle.
Les landes, le littoral, les pelouses calcicoles et les zones humides ressortent comme accueillant les cortèges les plus diversifies et les plus originaux. Le rôle de ces dernières dans la conservation des espèces les plus rares est largement souligné.
L’élaboration d’une liste d’espèces déterminantes pour les ZNIEFF de Basse-Normandie, réalisée en 2015, permettra de mieux prendre en compte les invertébrés dans le choix des sites bénéficiant de ce statut, et de mieux protéger les habitats préférentiels des bourdons.
SAGOT P. & MOUQUET C., 2016. – Contribution a la connaissance des bourdons de Basse-Normandie : synthèse de trois années d’enquête. Rapport GRETIA pour l’Agence de l’eau Seine-Normandie, la région Normandie, les Départements du Calvados, de la Manche et de l’Orne, et le Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin. 50 p.
Ce programme, mené sur la période 2018 à 2020, comporte quatre volets liés à l'amélioration des connaissances, à la sensibilisation et valorisation et à la mise en place d'une stratégie régionale en faveurs des insectes pollinisateurs sauvages. Il implique de nombreux partenaires financiers et techniques.